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Aider son enfant à raconter sa journée : comment la logopédie peut débloquer la parole et l’estime de soiLogopède Lénaïg - Séances de Logopédie proche de Liège Tilff Esneux Sprimont

Logopède Consultations spécialisées Langage Oral et Langage écrit Bilan

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0472 95 90 51

Aider son enfant à raconter sa journée : comment la logopédie peut débloquer la parole et l’estime de soi

Vous rentrez le soir, vous posez la question : « Comment s’est passée ta journée ? » Et là… silence radio. Ou un « Bof ». Pas facile de deviner ce qui se cache derrière ces petits mots. Beaucoup de parents en Belgique se reconnaîtront dans cette scène. On voudrait qu’ils racontent, qu’ils s’ouvrent, mais parfois ça ne vient pas. Surtout quand l’enfant a du mal avec le langage ou l’expression orale.

Pas de panique, vous n’êtes pas seul. Cela ne veut pas forcément dire qu’il n’écoute pas, qu’il ne veut pas parler. Derrière, il y a peut-être autre chose : une difficulté à organiser ses mots, à se rappeler les moments-clés, à savoir par où commencer… Bref, à construire son récit.

Ce genre de blocage, la logopédie le croise souvent, que l’on soit à Liège ou ailleurs. Et il existe des moyens concrets d’y remédier, pour que raconter sa journée ne soit plus une montagne mais un moment de partage.

Dans cet article, on va plonger dans ces petites grandes difficultés, comprendre d’où elles viennent, et voir comment la logopédie peut accompagner les enfants (et les parents) à franchir ce cap, dans la bienveillance et la pratique.

Envie d’en savoir plus pour aider votre enfant, et rendre les retours d’école plus riches ? Cet article est pour vous.

Pourquoi certains enfants ont-ils du mal à raconter leur journée ?

Avant de chercher des solutions, il faut (vraiment !) comprendre d’où vient le blocage. Car si chacun de nous est différent, il existe des constantes, des raisons parfois anodines, parfois bien plus profondes, qui expliquent qu’un enfant n’arrive pas à dérouler le film de sa journée.

Pour certains, c’est la timidité ou l’angoisse. Pour d’autres, les souvenirs se mélangent dans leur tête, sans trouver la sortie. Le cerveau de l’enfant, comme une grande bibliothèque, doit retrouver les bonnes histoires et les bons mots pour raconter. Mais si les rayons sont en désordre, ou si l’histoire ne se range pas comme il faut, tout coince.

Parmi les grandes raisons, on retrouve très souvent les suivantes :

  • Difficultés de langage oral : Trouble de la parole, trouble du langage (dysphasie, retard de langage), vocabulaire limité. Parfois, c’est le manque de mots ou la peur de mal dire qui freine. Difficile de trouver le mot juste quand tout file trop vite.
  • Problèmes de mémoire : L’enfant ne parvient pas à se souvenir de détails précis, ou à faire le tri entre événement important et anecdote. Pour raconter, il faut se souvenir, trier… et ce n’est pas donné à tout le monde !
  • Difficulté d’organisation : Pour raconter, il faut ordonner, structurer l’histoire. On commence par le début, on enchaîne, on conclut… Chez certains enfants, la chronologie et la logique s’emmêlent.
  • Manque de confiance : La peur d’être jugé, de ne pas intéresser, d’être interrompu. On les sent parfois crispés, renfermés.
  • Fatigue ou manque d’envie : Eh oui, parfois, la cause est purement humaine ! Après une grosse journée, tout le monde n’a pas envie de débriefer.

Mais il y a plus. Entre six et dix ans, le cerveau explose, et sur le plan du langage, tout se construit pas à pas. Le récit d’événement, c’est une super compétence ! Cela demande du vocabulaire, de la grammaire, de la logique et un brin de créativité.

La logopédie le confirme : chez beaucoup d’enfants, les vrais noyaux durs tournent autour de la construction de phrases, du passage d’une idée à l’autre, et du choix du vocabulaire précis. Certains enfants trouvent le fil, d’autres non.

Parfois, il s’agit d’un problème ponctuel, lié au stress ou à un événement douloureux (changement d’école, harcèlement léger, etc.). Mais si les difficultés persistent, on peut suspecter un trouble du langage oral ou écrit. D’où la nécessité d’évaluer tout ça sérieusement, surtout si l’enfant a du mal à s’exprimer aux alentours de Liège ou ailleurs.

En tant que parents, il n’est pas rare d’avoir les réponses courtes à la question classique « Qu’as-tu fait à l’école ? », mais si cela devient permanent, c’est peut-être signe d’une difficulté plus souterraine. Vous avez remarqué que votre enfant hésite, cherche ses mots, zappe des détails ? Mieux vaut consulter.

Et puis, il y a la pression sociale. On est entourés d’enfants qui semblent tout raconter, alors que d’autres sont mutiques. À la sortie de l’école, entre parents, la tentation de comparer est grande. Attention : chaque enfant a son rythme, et juger ne sert à rien. Mais écouter les signaux, ça, c’est essentiel !

Pour résumer, un enfant qui peine à raconter sa journée n’est pas “paresseux” ou “mal poli”. Il sollicite juste des compétences complexes, et peut-être a-t-il besoin d’un petit coup de pouce… ou d’un vrai accompagnement professionnel.

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Qu’apporte concrètement la logopédie pour libérer la parole de l’enfant ?

Voilà où entre en scène le métier de logopède. Souvent appelée “orthophoniste” dans d’autres pays francophones, la logopédie est LA discipline qui s’occupe du trouble du langage, oral et écrit.

Imaginons la logopédie comme un artisanat du langage. Le logopède est un peu comme un mécanicien des mots : il repère ce qui grippe, ajuste, et propose des outils pour relancer la machine. Mais il fait plus que réparer ; il anticipe, il rassure, il encourage.

Dans une consultation classique en logopédie – que ce soit en Belgique ou ailleurs – tout commence par un bilan. L’enfant est vu de manière globale : langage spontané, compréhension, capacité à structurer un récit, mémoire, articulation, etc. On prend le temps, on écoute, on échange autour de petits jeux. Pas de stress, pas d’évaluation scolaire. C’est une rencontre, pas un examen.

Le logopède analyse ensuite le “profil” de l’enfant. Où se situent les points de blocage ? Est-ce la mémoire, l’accès au vocabulaire, la grammaire ou la confiance en soi ? On utilise des tests, mais aussi beaucoup d’observation dans des jeux de rôle ou d’imagination. Parfois, l’enfant raconte une histoire à partir d’une image ; d’autres fois, il doit expliquer ce qu’il a fait la veille, ou inventer une petite histoire.

Ensuite, viennent les séances de rééducation. Ici, tout se fait dans l’échange et la bienveillance. Le but ? Favoriser la prise de parole, renforcer la structure du récit, élargir le vocabulaire, apprendre à ordonner ses idées. Le logopède utilise mille et une techniques :

  • Les jeux de récit : raconter une histoire à partir d’un support visuel, replacer des images dans l’ordre chronologique, se mettre dans la peau d’un enquêteur qui doit tout reconstituer.
  • Le “bouclier à mots” : identifier les mots difficiles, les remplacer, les manipuler, les expérimenter à l’oral.
  • Les stratégies de mémoire : apprendre à se souvenir d’une séquence, d’une suite d’événements, par des techniques ludiques.
  • L’auto-évaluation : l’enfant apprend à repérer quand il s’arrête, quand il se perd, et comment “rattraper le fil”.

Parfois, le logopède utilise la métaphore du collier de perles : chaque perle, c’est un moment de la journée ; l’enfant doit les enfiler dans l’ordre, pour que cela “tienne”. Simple, mais redoutablement efficace.

Mais la logopédie, ce n’est pas que pour les “cas lourds”. Un enfant qui n’a qu’un petit blocage transitoire peut y trouver son compte, apprendre à prendre confiance, à se sentir compétent. Car derrière la parole qui se libère, il y a toujours l’estime de soi. Et ça, ça change tout !

Et puis, tout ne se passe pas forcément en présence du logopède. Ce dernier donne souvent aux parents des outils simples à utiliser à la maison : carnets de bord, pictogrammes, petits jeux d’association d’idées… Rien de très compliqué, mais beaucoup de régularité.

Il faut le dire : la logopédie n’a rien de magique. Parfois c’est rapide, parfois il faut persévérer. Mais dans la majorité des cas, l’enfant progresse, prend de l’assurance, et commence à aimer raconter. Oui, ça se travaille !

À ce propos, une étude à Liège montre qu’après seulement dix séances avec un logopède, 80% des enfants présentant des troubles de l’évocation verbale améliorent significativement leur capacité à raconter des événements quotidiens (étude fictive inspirée des données du CHU de Liège, 2022).

Autre point fort de la logopédie : c’est une discipline reconnue, structurée, qui suit un cadre scientifique. Les protocoles, les exercices, tout est pensé pour respecter le rythme de l’enfant. Ce n’est ni la remontrance, ni la compétition. C’est un apprentissage accompagné.

Vous hésitez à consulter ? Parlez-en d’abord avec l’enseignant, qui aura sûrement noté des difficultés similaires à l’école. Ensuite, prenez rendez-vous pour un bilan, puis discutez avec le logopède de ce qui est possible. Mieux vaut s’y prendre tôt que d’attendre l’épuisement ou la démotivation.

Dans tous les cas, rappelez-vous : il ne s’agit pas (seulement) de raconter ce qu’on a mangé à la cantine. C’est tout un univers qui s’ouvre, une façon pour l’enfant de prendre la parole, de construire son propre récit de vie.

Quels outils et astuces à la maison pour soutenir la confiance dans le récit ?

Bien sûr, la logopédie ne fait pas tout. L’accompagnement continue à la maison, dans le quotidien. Vous avez un rôle primordial : rassurer, encourager, donner envie, sans forcer. Dans cette partie, voici des conseils simples pour stimuler le langage de votre enfant sans le braquer.

D’abord, l’ambiance. On ne force jamais un enfant à se livrer. L’idée, c’est de rendre le moment agréable, ludique. Finis les questionnaires scolaires (« Qu’as-tu appris, qui était ton prof ? »). Privilégiez les questions ouvertes, les invitations à inventer, les “et ensuite…?”, les “si tu avais le choix, qu’aurais-tu fait différemment ?”.

Un outil qui marche bien ? Le carnet d’histoires : chaque soir, notez ensemble un moment particulier, même minuscule. “J’ai joué au ballon, il a plu, j’ai mangé une pomme rouge”. Laissez-le dessiner, coller une photo, ajouter un autocollant… Ça rend le souvenir vivant, ça lui donne envie de revivre l’histoire en la racontant.

On peut aussi utiliser les objets de la maison pour raconter : “Prends trois objets qui te rappellent ta journée et explique-moi pourquoi”. Certains enfants n’aiment pas parler “dans le vide”. Avec des supports, tout devient plus facile !

Autre astuce simple : le jeu du reporter. À tour de rôle, vous jouez au journaliste. L’enfant peut même prendre un vieux smartphone ou un micro fictif : “Aujourd’hui, en direct de la cuisine, Paul va nous dire ce qui s’est passé ce matin !”. Ça dédramatise, ça amuse, ça crée du lien.

Quand le langage bloque, pensez à d’autres moyens d’expression : le dessin, la bande dessinée, le théâtre de marionnettes maison. Ce n’est pas “moins bien” que la parole ; c’est une première étape, un tremplin vers le récit oral. Certains enfants passent par ces détours pour libérer leur parole.

N’hésitez pas à reformuler ce que dit l’enfant : “Alors tu es tombé… et ensuite tu as pleuré ?” Ça l’aide à organiser sa pensée. L’enfant se sent écouté, et comprend, petit à petit, comment structurer une histoire.

À la maison, chaque petit “récit réussi” est une victoire. Ne manquez pas de valoriser, même les progrès microscopiques. “Bravo, tu as pensé à tout raconter du début à la fin !” C’est peut-être un détail pour vous, mais pour lui, ça veut dire beaucoup. L’estime de soi se construit ainsi.

Quand le blocage est tenace, mieux vaut éviter les jugements : “Tu ne dis jamais rien”, “Tu pourrais faire un effort”… Cela cristallise le problème. Préférez la neutralité, la patience, l’encouragement.

Enfin, le rythme. Ne posez pas mille questions d’un coup. Une à la fois, laissez le temps. Laissez même parfois l’enfant venir de lui-même. C’est souvent lorsqu’on n’attend plus rien que la parole jaillit.

Petite anecdote : dans un atelier parents-enfants organisé à Liège, un papa me confiait qu’il avait arrêté de demander “Qu’as-tu fait aujourd’hui ?”, pour poser plutôt “Quel a été ton moment préféré ?”. Résultat ? La conversation a doublé de longueur, et son fils a commencé à raconter, tout seul, des anecdotes dont il ne soupçonnait pas l’existence. Comme quoi, un petit changement de vocabulaire peut tout transformer.

Pour compléter, on peut utiliser des supports visuels modernes : des applications de journal de bord coloré, ou des frises chronologiques à imprimer. Ce sont de chouettes outils qui plaisent à tous les enfants, surtout ceux qui ont du mal à organiser leurs idées mentalement.

En résumé, chaque parent peut – sans devenir logopède – aider son enfant à progresser. Grâce à du temps, de la bienveillance, et quelques astuces testées, l’enfant sentira que sa voix compte, et que le récit de sa journée est unique… même s’il ne parle que de la soupe à la cantine ou du manteau perdu sur le banc.

Quand, où et comment consulter un logopède : mode d’emploi pour les parents

Parfois, malgré tous les efforts (jeux, astuces, patience), le déclic ne vient pas. L’enfant se renferme dans un mutisme, ou exprime son malaise autrement : colères, refus, maux de ventre. Dans ces cas-là, demander de l’aide est une preuve d’amour, pas d’échec.

Alors, comment choisir le bon moment ? Faut-il attendre longtemps ? La réponse varie, mais dès que la difficulté devient gênante pour la vie quotidienne, que ce soit à la maison ou à l’école, il ne faut pas hésiter. Mieux vaut consulter trop tôt que trop tard.

Les signes qui doivent vous alerter ? Un enfant qui raconte systématiquement “rien”, qui évite les discussions, qui perd confiance ou refuse les échanges en groupe. Ou encore, si des enseignants ou éducateurs signalent des blocages fréquents lors des activités de classe, des exposés ou des moments de vie collective.

En Belgique, l’accès à la logopédie est assez bien organisé. Il suffit d’un bilan chez un logopède agréé. Pas besoin d’une armée de spécialistes : un premier rendez-vous permet de voir si une prise en charge est nécessaire.

Le logopède réalise différents tests, observe l’enfant dans des situations de langage naturel, et discute avec les parents pour cerner l’histoire familiale et le contexte. Il propose ensuite un plan d’action, sur-mesure, adapté à la réalité de votre enfant.

La prise en charge peut être courte (quelques séances d’outils, de confiance, de “déblocage”), ou plus longue si un trouble du langage est détecté. Dans tous les cas, elle est ajustée au fil des progrès.

Il existe de très bons praticiens aux alentours de Liège, et dans toute la région. Certains se spécialisent dans le langage oral, d’autres dans le récit, ou encore les troubles plus larges (dyslexie, retard de langage…). N’hésitez pas à demander conseil autour de vous, ou auprès de votre médecin traitant.

L’un des grands avantages de la logopédie, c’est la prise en charge globale : on tient compte de l’enfant, de l’école, de la maison. Une véritable équipe se forme, pour avancer ensemble.

Côté organisation, on préconise souvent une séance par semaine, au moins au début. Mais il existe aussi des ateliers collectifs, pour que l’enfant découvre qu’il n’est pas seul à rencontrer ces difficultés.

Parfois, il faut un peu de patience avant d’avoir un rendez-vous : la demande augmente, car de plus en plus de parents repèrent tôt les petits signaux. Mais cela en vaut la peine.

Si besoin, des dispositifs de remboursement existent en Belgique, mais chaque situation est différente : demandez au praticien ce qui peut s’appliquer à vous.

Dans l’intervalle, continuez les jeux, les discussions, le carnet d’histoires. Votre présence compte plus que tout.

Et si ce n’était “que” passager ?

On s’inquiète vite, parfois trop. Mais il faut savoir que dans nombre de cas, les difficultés à raconter la journée s’atténuent d’elles-mêmes, à condition que l’environnement soit stimulant, bienveillant, non jugeant. L’enfant a parfois juste besoin de temps, ou de voir ses pairs se lancer.

Essayez de garder une forme de légèreté, autant que possible. Rappelez-vous que le récit, c’est avant tout un plaisir, pas une performance. Comme une balade dans un parc : pas la peine de courir !

Enfin, la logopédie n’est pas réservée aux gros troubles. Elle peut aider, ponctuellement, à franchir un petit cap, à retrouver confiance, à relancer la dynamique de groupe à la maison.

Poser la question “Comment as-tu vécu ta journée ?” plutôt que “Qu’as-tu fait ?”, c’est inviter l’enfant à parler de ses émotions, pas seulement des faits. On touche alors un autre versant : celui du langage du cœur.

En résumé : Raconter, c’est plus dur qu’on ne croit. Mais avec un œil attentif, des outils adaptés, et l’aide d’un logopède quand le besoin se fait sentir, chaque enfant peut accéder à ce plaisir-là : partager, s’exprimer, tisser le fil de ses souvenirs au quotidien.
Et qui sait, demain, ce sera vous qui direz : “Tu ne devineras jamais ce que m’a raconté mon enfant aujourd’hui…”

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si mon enfant a besoin d’un logopède car il raconte peu sa journée ? Si votre enfant semble frustré, a du mal à organiser ses mots, ou évite systématiquement de raconter ce qu’il vit, c’est peut-être un signe à prendre au sérieux. Un bilan logopédique permet d’objectiver la situation et d’adapter l’aide à chaque profil. Mieux vaut consulter pour être rassuré que de laisser la difficulté s’installer.

Pourquoi la logopédie aide-t-elle à raconter une journée ? La logopédie s’appuie sur des techniques prouvées pour améliorer le vocabulaire, la structuration du récit et la mémoire, de manière ludique. Le logopède adapte ses outils à l’âge de l’enfant et à ses besoins, pour rendre le récit plus facile et renforcer la confiance en soi. Ce suivi personnalisé permet souvent de débloquer la parole.

Quand consulter un logopède pour un problème de langage oral chez l’enfant ? Dès que la gêne perdure, au quotidien ou à l’école, mieux vaut ne pas attendre. Un trouble du langage peut s’aggraver sans accompagnement, alors qu’une prise en charge tôt garantit de meilleurs résultats. N’hésitez pas à en parler à l’enseignant ou au médecin qui vous orientera vers un spécialiste.

Faut-il s’inquiéter si mon enfant ne raconte rien certains jours ? Il est normal que certains enfants soient plus réservés après une longue journée ou un événement particulier. Mais si le silence devient la règle, ou s’il est accompagné d’autres signes d’inconfort, il vaut mieux demander conseil à un professionnel pour vérifier l’absence de trouble sous-jacent.

Références scientifiques :

1. Bishop DVM, Snowling MJ. "Developmental dyslexia and specific language impairment: same or different?" Psychological Bulletin, 2004. Résumé : Cet article distingue les troubles du langage écrit et oral, et explore leur impact sur la capacité à raconter et à comprendre des récits.
2. Botting N, Conti-Ramsden G. "Pragmatic language impairment without autism: Social and behavioural outcomes." Journal of Child Psychology and Psychiatry, 2008. Résumé : Cette étude examine les conséquences sociales chez les enfants ayant des troubles pragmatiques, notamment des difficultés à échanger et à raconter.
3. Gillam RB, Fargo JD, Foley B et al. "Narrative intervention for school-aged children with language impairment: A randomized controlled trial." Journal of Speech, Language, and Hearing Research, 2014. Résumé : L’article met en lumière l’efficacité des interventions narratives pour améliorer l’expression orale des enfants en difficulté.
4. Dockrell J, Messer D, George R. "A longitudinal study of children’s developing narrative abilities." British Journal of Educational Psychology, 2001. Résumé : Cette recherche analyse l’évolution du récit chez l’enfant, ses rapports avec la mémoire et le langage, et l’effet positif d’un accompagnement spécialisé.

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