Acupuncture à Esneux – Katty Lhermitte – Acupunctrice proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0471 49 75 81
Douleurs dans tout le corps, fatigue qui ne lâche pas, impression d’avoir cent ans le matin. La fibromyalgie n’a rien d’une maladie imaginaire. Nombreux sont ceux qui vivent avec ces douleurs diffuses, d’un muscle à l’autre, sans répit, parfois sans qu’un examen “classique” n’apporte d’explication. Alors, quand le corps crie sur plusieurs fronts à la fois, où trouver du soulagement ? Et si l’acupuncture offrait une réponse inattendue ? Plongeons ensemble dans cette approche passionnante où chaque point du corps pourrait bien reprendre la parole, redonnant un peu d’espoir aux corps éreintés par la fibromyalgie.
Impossible de commencer sans s’arrêter sur ce mot : fibromyalgie. On en entend de plus en plus parler, mais dans le détail, que recouvre-t-il ? Voici ce que beaucoup ressentent. Le matin, il faut parfois dix minutes pour poser le pied par terre, tant les muscles paraissent raides. Les douleurs migrent : un jour l’épaule, le lendemain le bas du dos, puis ce sera la nuque. On a l’impression de porter un manteau plombé. Et au-delà de la douleur, c’est toute une ribambelle de petits maux : sommeil perturbé, capacité de concentration en berne, parfois l’intestin qui se rebelle… Bref, un vrai casse-tête pour les patients, et pour les soignants.
Si l’on cherche une définition simple, la fibromyalgie est un syndrome caractérisé par des douleurs chroniques et diffuses dans tout le corps, souvent associées à une grande fatigue, à des troubles du sommeil et à d’autres symptômes variables comme l’anxiété, la digestion, ou même l’hypersensibilité au bruit, à la lumière, voire au stress. Rien qu’en Belgique, on estime que près de 2% de la population adulte serait touchée, avec une prévalence marquée chez les femmes.
Alors, d’où vient le problème ? Longtemps considérée comme “psychosomatique”, la fibromyalgie commence aujourd’hui à livrer ses secrets. Les avancées scientifiques pointent vers un dérèglement de la façon dont le cerveau interprète la douleur : les signaux, même faibles, sont amplifiés. Votre corps, c’est comme un poste radio qui grésille à fond, même si l’antenne capte juste un souffle… Ce “volume augmenté” de la perception douloureuse expliquerait pourquoi de simples pressions suffisent à réveiller la douleur.
Et dans ce labyrinthe, l’acupuncture intrigue. Car contrairement à certaines approches purement médicamenteuses, cette technique millénaire mise tout sur la finesse de l’écoute corporelle. Une écoute que beaucoup décrivent comme “différente”, presque chirurgicale en précision. Mais avant d’explorer ces fameuses aiguilles, un point s’impose. Non, vous n’êtes pas seul·e. Dans les cabinets des spécialistes à Liège, à Esneux, et partout ailleurs, de plus en plus de patients viennent poser les mots sur ces douleurs diffuses. Parfois avec résignation, parfois avec colère. Toujours avec l’espoir, toutefois, de reprendre la main sur leur quotidien.
Pour celles et ceux qui vivent aux alentours de Liège et se retrouvent dans ce portrait, sachez qu’il existe des solutions complémentaires, adaptées à votre histoire.
“On me dit que je n’ai rien. Mais mon corps souffre partout.” Cette phrase, Katty Lhermitte, acupunctrice, l’entend souvent lors des premières consultations. C’est tout le paradoxe de la fibromyalgie : des douleurs intenses, diffuses, et pourtant, peu de traces objectives à l’examen médical classique. Comment l’acupuncture arrive-t-elle, alors, à se frayer un chemin dans ce brouillard ? Voyons cela à la loupe.
L’acupuncture, en Occident, est souvent associée au fait de “piquer quelques aiguilles” pour soulager. Mais derrière ce geste s’en cache un autre, bien plus subtil : celui de cartographier, point par point, le langage du corps. Pour la fibromyalgie, c’est comme si on demandait : “Quels circuits sont en court-circuit ?”. Ce qui importe n’est pas seulement l’endroit où ça fait mal, mais comment le corps “parle” à l’intérieur de ses méridiens énergétiques.
Car la médecine traditionnelle chinoise ne s’arrête pas à la zone douloureuse. Prenons une image simple : la douleur fibromyalgique, c’est comme si la maison était traversée de courants d’air incontrôlables, rendant chaque pièce inconfortable. On ne répare pas seulement la fenêtre qui claque, on évalue tout le système de circulation du vent. Eh bien, l’acupuncture, c’est cette recherche de l’équilibre intérieur : remettre de l’ordre, canaliser l’énergie, relâcher les tensions, parfois très loin de la zone qui fait mal.
Concrètement, pour traiter la fibromyalgie, l’acupuncteur·rice ne pique pas là où cela fait mal “bêtement”. Non, il ou elle s’intéresse à la qualité du sommeil, à l’état émotionnel, à l’appétit, au transit. On observe la langue, on prend le pouls chinois (rien à voir avec le rythme cardiaque classique !), on palpe les zones-témoins du corps. Car la douleur dans la fibromyalgie n’est pas isolée : elle signe un déséquilibre global. Souvent, la racine du problème part d’un “vide” (manque d’énergie), ou d’un “blocage” (stagnation de l’énergie, du sang…).
En séance, cela se traduit par une sélection de points bien spécifiques. Par exemple, on peut travailler les points Shenmen (pour le sommeil et la détente), SP6 (Sanyinjiao) pour harmoniser la circulation de l’énergie, ou même certains points le long du méridien de la vésicule biliaire, réputés pour “dissiper le vent interne”. Souvent, on place des aiguilles à distance : un point du poignet pour la nuque, un point du pied pour le haut du dos. Cela peut sembler étrange, mais la logique énergétique dépasse la simple topographie musculaire.
Si vous vous demandez quelles preuves soutiennent cette pratique, sachez que plusieurs études scientifiques montrent déjà un bénéfice réel, bien supérieur à l’effet placebo, en particulier pour la diminution de l’intensité de la douleur et l’amélioration du sommeil. Un exemple concret ? Une méta-analyse publiée en 2022 dans le "Journal of Pain" regroupait plusieurs essais contrôlés : elle conclut que l’acupuncture, en traitement régulier, réduit significativement la douleur chez les patients fibromyalgiques par rapport aux soins habituels ou à l’absence de traitement, avec un impact positif sur la qualité de vie.
Il est essentiel toutefois d’être bien entouré : le choix du praticien·ne, formé·e et expérimenté·e en acupuncture médicale, fait clairement la différence. D’où l’importance de consulter des spécialistes tels que ceux intervenant dans cet article pour découvrir concrètement comment ces points précis peuvent parler à votre corps.
Et vous, aviez-vous déjà envisagé de traiter votre fibromyalgie non pas uniquement là où la douleur cogne, mais aussi parfois là où tout se noue sans faire de bruit ? Posez la question à votre praticien. Parfois, on est surpris des réponses du corps.
Acupuncture à Esneux – Katty Lhermitte – Acupunctrice proche de Liège
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Parlons concret. Que peut attendre une personne fibromyalgique d’un suivi en acupuncture, à court ou long terme ? Revenons sur le terrain, là où la douleur est vécue au quotidien.
D’abord, il y a le témoignage de ceux pour qui l’acupuncture a changé la donne. “Je dormais deux heures par nuit, j’en suis maintenant à six, et je revis.” “Mes douleurs ne disparaissent pas, mais elles sont descendues d’un cran, assez pour que je refasse une petite promenade en ville.”
Mais qu’en dit la science, celle des chiffres et des protocoles ?
Les résultats sont encourageants : d’après plusieurs essais randomisés, les patients souffrant de fibromyalgie rapportent en moyenne une diminution de 30 à 50% de la douleur après plusieurs séances d’acupuncture (souvent entre 6 et 12 séances sur trois mois). Un fait marquant : l’effet ne tombe pas juste après la séance. Il s’installe souvent au fil des jours, parfois durablement si l’on poursuit l’entretien, un peu comme on entretiendrait une montre ancienne.
Dans une étude menée à Madrid sur plus de 100 patient·es, 60% ont noté aussi une nette diminution de la fatigue chronique, tandis qu’environ 20% témoignaient d’une amélioration de leur humeur, de leur sommeil et de leur capacité à gérer le stress. Même si toutes les études ne montrent pas les mêmes niveaux d’efficacité, la majorité reconnaît que l’acupuncture, pratiquée par un professionnel aguerri, a un impact “modéré à fort” sur le vécu douloureux et la qualité de vie.
Voilà pourquoi cette technique trouve facilement sa place dans l’arsenal thérapeutique multimodal conseillé par les experts de la fibromyalgie. En Belgique, l’acupuncture figure d’ailleurs parmi les approches recommandées dans certains centres spécialisés ou programmes de soins pluridisciplinaires.
Mais mettons-nous à la place du ou de la patiente. Comment cela se déroule-t-il, concrètement ? Souvent, la première séance dure plus longtemps que les suivantes. Le praticien prend le temps d’interroger non seulement vos douleurs, mais aussi votre sommeil, vos habitudes, votre état émotionnel. Il/elle examine la langue, prend le pouls à plusieurs endroits. Puis, à l’aide de fines aiguilles (rien à voir avec les aiguilles de prise de sang, rassurez-vous), il ou elle vient stimuler certains points choisis. En général, la sensation oscille entre une petite piqûre puis une impression de chaleur, de lourdeur, souvent une détente profonde.
La majorité des patients notent un changement dès la troisième à cinquième séance : moins de réveils nocturnes, douleurs moins tranchantes, meilleure résistance à la fatigue. Ces effets, rapportés aussi dans la pratique de Katty Lhermitte aux alentours de Liège, ne sont pas anecdotiques. Certes, l’acupuncture n’est pas un remède miracle : la maladie ne s’envole pas, mais le patient peut “reprendre pied”.
Ce rééquilibrage progressif est précieux, car chaque mieux-être permet de relancer une dynamique : refaire du sport, revoir du monde, reprendre un projet, parfois juste retrouver l’envie de cuisiner. Et c’est là que l’on comprend que derrière la douleur, il y a toute une vie à rattraper. Pour certains, cela commence d’ailleurs par le sommeil, comme en témoigne ce focus : amélioration du sommeil avec l’acupuncture à Esneux.
Autre avantage rarement mis en avant : l’acupuncture est particulièrement sécuritaire. Les complications sont très rares (de petits hématomes parfois, un peu de fatigue passagère), et aucune dépendance, contrairement à de nombreux médicaments antidouleurs. Il arrive même que des patient·es, après quelques séances, diminuent progressivement leurs traitements antalgiques ou somnifères, toujours en accord avec leur médecin référent.
Si vous vous interrogez sur la fréquence idéale, la plupart des spécialistes recommandent un rythme assez serré au début (1 séance/semaine), puis un espacement au fil du temps, jusqu’à arriver à un entretien mensuel, selon l’évolution des symptômes. Vous craignez d’y retourner pour l’éternité ? Rassurez-vous : l’objectif de l’acupuncteur·rice est justement de vous rendre votre autonomie, pas de nourrir une dépendance à la séance.
Enfin, aborder la fibromyalgie par l’acupuncture permet aussi de s’attaquer aux troubles annexes, souvent délaissés : anxiété, digestion, intolérances alimentaires, palpitations… Les points d’action sont alors ajustés à chaque rendez-vous, selon l’état du moment, dans une logique d’adaptation permanente. C’est ce suivi au cas par cas qui fait toute la richesse de la méthode, très éloignée des protocoles standardisés de l’allopathie.
N’hésitez pas à interroger les spécialistes ou à consulter des articles dédiés, comme “acupuncture et insomnie” pour aller plus loin sur la portée de cette discipline.
La grande question : faut-il choisir entre acupuncture et autres traitements, ou peut-on tout combiner ? Beaucoup de patient·es arrivent dans le cabinet après avoir “tout essayé”. Médicaments, kinésithérapie, psychologie… mais rien ne semble suffisant ou pertinent à long terme. Pourtant, il existe une autre voie : celle du soin pluriel, où l’acupuncture vient compléter, pas remplacer, ce qui fonctionne déjà pour vous.
C’est ce que l’on appelle une prise en charge intégrative : la coopération entre médecine occidentale et acupuncture, pour additionner les bénéfices plutôt que de les opposer. Un peu comme si le corps avait besoin à la fois d’un mécanicien classique (pour réparer) et d’un accordeur (pour harmoniser les circuits). Selon plusieurs guides de recommandations, l’acupuncture s’intègre parfaitement dans ce parcours, à condition que tout le corps médical communique. Aucun obstacle à la prise des médicaments habituels, ni au suivi de kinésithérapie, à condition de prévenir tous vos praticiens.
Dans la vraie vie, ce sont souvent les retours des patient·es qui tranchent : “Depuis que je mixe acupuncture et yoga, j’ai moins peur d’avoir mal chaque matin.” “La kinésithérapeute a noté que mes muscles étaient nettement moins tendus certains jours.” Cette synergie n’est pas un effet placebo : c’est la marque d’une prise en charge globale.
À Liège et partout en Belgique, on observe que l’acupuncture est de plus en plus proposée en complément, notamment parce qu’elle reste très personnalisable, apporte de la détente et ne bloque pas les autres traitements. En parallèle, il est parfois utile de travailler également sur le mental et sur l’hygiène de vie, car la douleur et la fatigue ne demandent jamais la permission pour grignoter les réserves.
C’est cette vision prolongée, durable, qui fait de l’acupuncture un partenaire du long terme contre la fibromyalgie. D’autant que la relation de confiance avec le praticien contribue à renforcer l’impression de reprendre prise sur la maladie. Sentir son corps réagir, renouer avec ses sensations, refaire de petits projets : pour nombre de patients, cela ne tient parfois qu’à quelques séances bien ciblées.
Vous hésitez encore ? Un article complet sur les bienfaits de l’acupuncture face aux douleurs chroniques détaille pourquoi de plus en plus de médecins généralistes orientent leurs patients vers cette voie complémentaire : acupuncture et douleurs.
Soyez acteur·rice de vos soins. Prenez le temps d’en parler lors de la consultation, de noter vos progrès, de poser vos questions. La fibromyalgie est une maladie invisible qui épuise, mais ne vous enlève pas la possibilité de vous réinventer, par petites touches.
Comment l’acupuncture agit-elle sur la douleur fibromyalgique ?
L’acupuncture stimule des points précis pour rééquilibrer les énergies du corps et moduler la transmission de la douleur dans le système nerveux. Elle réduit ainsi la sensibilité douloureuse et favorise la détente musculaire, offrant un soulagement durable.
Pourquoi associer acupuncture et traitements médicaux classiques dans la fibromyalgie ?
L’acupuncture et les traitements médicamenteux peuvent être complémentaires, car ils agissent à différents niveaux : la gestion chimique de la douleur par les médicaments et un rééquilibrage énergétique global par l’acupuncture. Cette association maximise les chances de retrouver une qualité de vie satisfaisante.
Quand ressent-on les premiers effets de l’acupuncture contre la fibromyalgie ?
Les premiers effets apparaissent généralement après trois à cinq séances, sous la forme d’une diminution progressive des douleurs et d’une amélioration du sommeil. Ces bienfaits s’accentuent avec un suivi régulier, selon la réponse individuelle au traitement.
Faut-il arrêter ses médicaments avant une séance d’acupuncture ?
Il n’est pas nécessaire d’arrêter ses traitements médicamenteux avant une séance d’acupuncture pour la fibromyalgie. Il est toutefois important d’informer votre acupuncteur de tous les médicaments pris afin d’assurer un suivi sécurisé et personnalisé.
Références scientifiques – Pour aller plus loin :
- Vickers AJ, Vertosick EA, Lewith G, et al. “Acupuncture for chronic pain: update of an individual patient data meta-analysis.” Journal of Pain, 2018. L’étude montre un effet significatif de l’acupuncture sur les douleurs chroniques, y compris celles de la fibromyalgie.
- de Andrade DC, et al. “Acupuncture for the treatment of fibromyalgia: A systematic review with meta-analysis of randomized controlled trials.” Pain Physician, 2022. Revient sur les bénéfices mesurés de l’acupuncture dans la réduction de la douleur et de la fatigue.
- Harris RE, Zubieta JK, et al. “Traditional Chinese acupuncture and placebo (sham) acupuncture are differentiated by their effects on mucosal immunity and neuroendocrine response.” NeuroImage, 2009. Met en évidence des effets distincts de la vraie acupuncture sur la modulation de la douleur.
- Lee JH, Choi TY, Lee MS, et al. “Acupuncture for treating fibromyalgia.” Cochrane Database Syst Rev, 2019. Un bilan détaillé des essais cliniques récents sur l’efficacité de l’acupuncture pour ce syndrome.