Acupuncture à Esneux – Katty Lhermitte – Acupunctrice proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0471 49 75 81
La prise en charge des douleurs neuropathiques est l’un des défis majeurs de la médecine moderne. Souvent rebelles aux traitements médicamenteux classiques, ces douleurs chroniques épuisent les patients autant physiquement que mentalement. Pourtant, une méthode plurimillénaire s’impose progressivement comme espoir : l’acupuncture. Comment les aiguilles influencent-elles la transmission nerveuse ? La science confirme-t-elle ses effets ? Voici une plongée technique, rigoureuse et curieuse au cœur du protocole d'acupuncture pour la neuropathie, à travers le regard d'une praticienne expérimentée en Belgique.
La douleur neuropathique est un syndrome résultant d’une lésion ou d'une maladie du système nerveux périphérique ou central. Fréquente après un zona, une chirurgie, une chimiothérapie, ou chez les diabétiques, elle se traduit par des brûlures, décharges électriques, engourdissements, ou allodynies (douleurs provoquées par des stimuli normalement indolores). Ces sensations, souvent localisées (main, pied, membres), peuvent devenir diffuses, envahissantes et chroniques. Le diagnostic, principalement clinique, repose sur l’anamnèse, les scores DN4, et parfois des examens électrophysiologiques.
Les patients atteints de douleurs neuropathiques consultent fréquemment au cabinet d’acupuncture, épuisés par l’essai infructueux d’analgésiques, antidépresseurs ou antiépileptiques (gabapentine, prégabaline), et inquiets devant les effets secondaires. La demande de solutions naturelles, complémentaires et individualisées est croissante, en particulier à Esneux et Liège. Cela justifie le recours à des praticiens chevronnés, dont Katty Lhermitte, pour une approche personnalisée.
La littérature scientifique quantifie désormais les mécanismes d’action de l’acupuncture sur la douleur neuropathique. Plusieurs études rigoureuses détaillent l’intérêt de l’acupuncture en complément de la médecine conventionnelle, avec une efficacité démontrée sur la modulation de la douleur, la plasticité neuronale, et la qualité de vie.
Une méta-analyse de Vickers, et al., publiée dans Archives of Internal Medicine, montre un bénéfice significatif chez les patients souffrant de douleurs chroniques, incluant les neuropathies périphériques.
Les mécanismes les plus souvent observés sont :
Sur le volet clinique, une revue systématique récente de Lee, et al., publiée dans Pain Medicine, illustre que l’acupuncture peut diminuer l’intensité des douleurs, améliorer le sommeil, la mobilité et réduire la consommation d’analgésiques chez des patients ayant une neuropathie périphérique (post-zostérienne, diabétique, chimiothérapique).
L’attrait pour l’acupuncture réside dans son approche holistique et sa capacité à traiter la douleur là où la médecine classique propose parfois seulement un traitement symptomatique ou palliative. Contrairement à la prescription médicamenteuse, l’acupuncture s’adapte au motif de consultation, à la topographie des douleurs, et prend en compte l’état émotionnel et énergétique du patient.
Il est courant qu’une consultation d’acupuncture pour douleurs articulaires ou neuropathiques commence par un entretien complet : le praticien identifie l’origine des troubles nerveux (lésion, carence, trouble immunitaire, inflammation) mais aussi leur retentissement (troubles du sommeil, anxiété, fatigue). Cela permet d’éviter l’écueil classique d’une vision réductrice de la douleur.
La réussite d’une séance dépend de la précision du geste et du choix de points d’acupuncture. Les protocoles varient selon l’atteinte :
La stérilité, la profondeur, l’angle de pose, et le temps de maintien des aiguilles sont adaptés à chaque patient. Un cycle initial de 4 à 6 séances hebdomadaires est préconisé, avec évaluation régulière de la réponse clinique.
La réduction de la douleur neuropathique sous acupuncture relève d’un phénomène neurobiologique complexe. L’insertion des aiguilles stimule des fibres Aδ et C, induisant un influx qui active les interneurones inhibiteurs de la moelle épinière (contrôle descendant). Cela libère des neuropeptides et active les endocannabinoïdes et opioïdes endogènes, créant un véritable “barrage” à la transmission douloureuse.
Parallèlement, l’acupuncture module l'activité de l’insula, du thalamus et du cortex cingulaire antérieur, régions cérébrales impliquées dans la perception de la douleur. Une “déprogrammation” de la mémoire douloureuse, fondamentale dans la chronicisation, s’initie.
On distingue plusieurs indications où l’acupuncture démontre un profil bénéfice-risque favorable :
Cette diversité d’indications illustre la polyvalence de l’acupuncture dans la neuropathie et justifie son intégration dans le parcours pluridisciplinaire du patient.
Madame D., 59 ans, consulte à Esneux pour une douleur neuropathique diabétique touchant les deux pieds : picotements, fourmillements nocturnes, douleur électrique jusqu’au mollet, troubles du sommeil et gêne à la marche. Les traitements conventionnels (métformine, statines, prégabaline) n'ont apporté qu’un soulagement partiel, accompagné d’effets indésirables (somnolence, vertiges).
Après 6 séances d’acupuncture centrées sur les points ZuSanLi (E36), Sanyinjiao (RP6), Hegu (GI4) et Taixi (R3), madame D rapporte : un sommeil de meilleure qualité, une diminution de l’intensité des douleurs, une sensation de légèreté et moins de douleurs lors de la marche. De nouvelles séances d’entretien espacées permettent de stabiliser le bénéfice.
Cette évolution clinique rejoint les résultats constatés dans la recherche médicale ; notamment, Zhang, et al. (PMC7259558), qui souligne une réduction significative de la douleur et une amélioration fonctionnelle dans la neuropathie diabétique traitée par acupuncture.
En médecine traditionnelle chinoise, la douleur neuropathique est interprétée comme une déficience ou une stase du Qi (énergie vitale), du sang ou des liquides corporels dans les méridiens concernés. La douleur apparaît lorsque la « libre circulation » est entravée, souvent après un stress, une maladie, un choc émotionnel ou une blessure physique.
L’acupuncteur réalise un diagnostic énergétique (prise des pouls, observation de la langue, interrogatoire minutieux) afin de déterminer si la douleur résulte d’un vide (déficience de Qi, de sang, ou des reins) ou d’un excès (stase, mucosités, chaleur toxique). Le protocole s’en trouve grandement personnalisé, en témoigne la maîtrise de la thérapie pratiquée par Katty Lhermitte, acupunctrice reconnue à Esneux.
Cette démarche permet d’aller au-delà du simple « arrêt de la douleur » : elle vise à rétablir la circulation globale, soutenir l’homéostasie, apaiser le mental, et offrir une prise en charge complète respectant la personne dans son intégrité.
L’acupuncture, pratiquée par un professionnel qualifié comme Katty Lhermitte, présente un excellent profil de tolérance. Les effets secondaires sont rares : petites ecchymoses, saignement minime, sensation fugace de chaleur, étourdissement ponctuel. Il n’existe aucune interaction médicamenteuse ou risque toxique propre à cette pratique.
Les contre-indications principales sont :
Un échange préalable et un questionnaire de santé permettent d’évaluer la faisabilité. L’acupuncteur adapte la pose des aiguilles (nombre, profondeur, localisation) à l’âge, à la constitution et à la fragilité du patient.
L’un des enjeux majeurs du traitement des douleurs neuropathiques réside dans la complémentarité. Un accompagnement coordonné augmente l’efficacité et sécurise la prise en charge. L’acupuncture s’intègre alors en synergie à :
Ce travail d’équipe, plébiscité par les patients soigneusement conseillés sur l'efficacité antalgique de l’acupuncture, vise la récupération d’une autonomie et d’une qualité de vie significativement améliorées.
Combien de séances faut-il pour améliorer la douleur neuropathique ?
La réponse varie selon l’ancienneté, la sévérité et la cause de la neuropathie. En général, 4 à 8 séances rapprochées permettent d’obtenir une réduction tangible des symptômes. Un entretien régulier (mensuel ou trimestriel) s’impose dans les situations chroniques ou dégénératives.
L’acupuncture peut-elle remplacer les traitements conventionnels ?
Non, elle s’envisage en complément pour diminuer la douleur et améliorer la qualité de vie. Une surveillance médicale globale reste indispensable pour surveiller l’évolution neurologique et métabolique sous-jacente (par exemple, dans le diabète ou la sclérose en plaques).
L’effet de l’acupuncture persiste-t-il dans le temps ?
Oui, l’amélioration est souvent durable à condition de régulariser les séances et d’adopter une bonne hygiène de vie. Le bénéfice maximal est constaté lorsque l’acupuncture est suivie dès l’apparition des premiers symptômes neuropathiques.
L’acupuncture est-elle douloureuse ?
La pose des aiguilles, par une praticienne expérimentée comme Katty Lhermitte, est quasiment indolore. Certains patients ressentent une sensation de fourmillement ou de chaleur transitoire, signe du déclenchement de l’effet thérapeutique.
Acupuncture à Esneux – Katty Lhermitte – Acupunctrice proche de Liège
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La recherche progresse dans la compréhension des effets neurophysiologiques de l’acupuncture sur la douleur neuropathique. Les protocoles modernes associent parfois l’électroacupuncture (stimulation électrique douce des aiguilles) pour majorer la stimulation et obtenir des résultats plus rapides dans la perte de sensibilité ou les décharges électriques intenses. Certains essais cliniques évaluent aussi l’intérêt d'associer l’acupuncture à la neurostimulation transcutanée ou à la méditation pleine conscience pour renforcer l'effet antalgique (Wang, et al., 2022, PMC8327160).
Enfin, l’acupuncture tient également une place croissante dans la prévention de la douleur neuropathique, en particulier chez les patients sous traitements chimiothérapeutiques ou présentant des antécédents familiaux. Elle attire ainsi aussi bien les patients sceptiques que les médecins désireux d’offrir une prise en charge globale et sécurisée.
Pour maximiser l’efficacité, il est fondamental de consulter un(e) praticien(ne) qualifié(e), diplômé(e) et déclaré(e) en Belgique. Un acupuncteur expérimenté comme Katty Lhermitte garantit non seulement la sécurité des soins, mais aussi la précision dans le choix des points, la gestion d’éventuels effets indésirables, et l’adaptation continue du protocole à l’évolution du patient.
Le dialogue de confiance instauré pendant la séance d'acupuncture contribue aussi à la diminution de l’anxiété, à l’amélioration du sommeil et à la restauration d’un rapport positif à la douleur chronique, réhabilitant le “pouvoir d’agir” du patient sur sa santé.
En conclusion, l’acupuncture offre une alternative naturelle, validée scientifiquement, dans le soulagement des douleurs neuropathiques. Elle se distingue par son approche personnalisée, son innocuité, et sa capacité à restaurer une circulation harmonieuse des énergies, indispensable à la santé physique et mentale. L’expérience de praticiens comme Katty Lhermitte à Esneux près de Liège incite à redéfinir la place de l’acupuncture dans la stratégie thérapeutique, pour une prise en charge intégrative et durable.
Si vous souffrez de douleurs chroniques à composante nerveuse, il n’est jamais trop tard pour consulter et envisager une voie naturelle vers le mieux-être. L’acupuncture apporte alors une réponse moderne à un problème ancien, alliant les savoirs traditionnels à la rigueur clinique contemporaine.
Pour approfondir ce thème et découvrir d'autres bénéfices de l'acupuncture sur les douleurs d'origine diverse, consultez l'article « Douleurs lombaires, lombalgies et acupuncture : traitement naturel » sur notre site.