Acupuncture à Esneux – Katty Lhermitte – Acupunctrice proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0471 49 75 81
Le syndrome prémenstruel (SPM) ainsi que les douleurs menstruelles touchent près de 80% des femmes, affectant leur qualité de vie et leur quotidien. Entre l’inconfort physique, les troubles émotionnels et un impact parfois invalidant sur les activités personnelles ou professionnelles, beaucoup recherchent des alternatives aux traitements médicamenteux classiques. Parmi ces solutions, l’acupuncture occupe aujourd’hui une place de plus en plus privilégiée. Mais quels sont les mécanismes d’action ? Quelle est l’efficacité observée, et comment une séance se déroule-t-elle concrètement ? Cet article vous guide, au fil d’une approche moderne et rigoureuse, pour mieux comprendre l’intérêt de l’acupuncture dans la prise en charge du SPM et des douleurs menstruelles.
Avant de plonger dans l’univers de l’acupuncture, il est essentiel de bien cerner le syndrome prémenstruel et les douleurs associées aux règles, aussi appelées dysménorrhées.
Le SPM désigne un ensemble de symptômes récurrents qui surviennent généralement 7 à 10 jours avant les règles. On retrouve des signes physiques (ballonnements, seins douloureux, maux de tête, tensions, douleurs pelviennes) mais aussi émotionnels (irritabilité, sautes d’humeur, anxiété, fatigue...). Chez certaines femmes, l’intensité peut être telle qu’elle handicape la vie sociale ou professionnelle.
La dysménorrhée renvoie, elle, aux règles douloureuses à proprement parler. Douleurs abdominales violentes, parfois lancinantes ou irradiant vers le dos et les cuisses, pouvant s’accompagner de nausées, migraines ou diarrhées... Elles témoignent le plus souvent d’une contraction excessive des muscles utérins sous l’effet d’une sécrétion accrue de prostaglandines.
Les antidouleurs classiques (paracétamol, AINS comme l’ibuprofène, ou pilule contraceptive) présentent des limites ou des effets secondaires parfois mal tolérés. Cela motive de nombreuses femmes à rechercher des solutions complémentaires ou alternatives. C’est ici que l’acupuncture trouve tout son sens, en s’intégrant dans une approche globale visant à traiter la personne dans son ensemble.
L’acupuncture est issue de la médecine traditionnelle chinoise (MTC), une approche millénaire considérant le corps humain comme un système énergétique complexe. Selon la MTC, les déséquilibres à l’origine du syndrome prémenstruel et des douleurs menstruelles proviennent d’obstructions ou de stagnations de l’Énergie – Qi et du Sang – Xue dans les méridiens, en particulier ceux reliés au Foie, à la Rate et aux Reins. Le Foie, organe clé de la gestion du stress et de la circulation du sang, joue un rôle essentiel : lorsqu’il y a stagnation du Qi du Foie ou du Sang utérin, les douleurs et symptômes apparaissent.
L’acupuncture vise donc à lever ces blocages grâce à la stimulation de points spécifiques le long des méridiens, rétablissant une circulation harmonieuse et apaisant à la fois les symptômes physiques et émotionnels.
Parmi les multiples points utilisés, certains sont réputés pour leur efficacité dans la régulation du cycle et le soulagement des douleurs :
Une selection sera faite en fonction des spécificités de chacune, du terrain et des symptômes associés.
De plus en plus d’études scientifiques s’intéressent à l’impact de l’acupuncture sur le syndrome prémenstruel et les dysménorrhées. De nombreuses publications, dont celles référencées sur PubMed ou dans des revues de médecine alternative, viennent conforter son efficacité.
Par exemple, une revue systématique par Zhu, et al. (PubMed) met en lumière l’action de l’acupuncture dans la réduction de la fréquence et de l’intensité des douleurs menstruelles, parfois aussi efficace qu’un traitement médicamenteux classique ! Sur le plan biochimique, ces effets s’expliquent par :
Plus largement, d’autres études (Smith CA, Armour M, et al. PubMed) rapportent une amélioration significative des troubles émotionnels, de l’irritabilité et même de la qualité du sommeil lors de séances régulières d’acupuncture chez les patientes souffrant de SPM sévère.
Chez la plupart des femmes interrogées, les progrès ressentis concernent à la fois :
Ce champ d’action large positionne l’acupuncture comme une alternative naturelle tout à fait pertinente.
Toute prise en charge en acupuncture débute par une consultation approfondie. La praticienne, à l’écoute, évalue les spécificités du cycle menstruel, les antécédents, l’intensité et la fréquence des douleurs, mais aussi – selon la tradition chinoise – l’état général du Qi, du Sang, l’équilibre des Méridiens et des Organes.
La séance se déroule dans un environnement apaisant. Des aiguilles fines et stériles sont insérées en surface cutanée sur des points déterminés, en fonction de l’analyse énergétique. Un ressenti de chaleur, de fourmillement voire une légère pesanteur à l’endroit de pose peut apparaître – c’est signe d’activation du Qi.
Selon les cas, la séance peut être accompagnée de techniques complémentaires : moxibustion (chauffage doux de certains points pour renforcer le Yang), cupping (ventouses pour lever les blocages), ou conseils diététiques pour soutenir le traitement.
Pour le syndrome prémenstruel et les douleurs menstruelles, il est habituellement conseillé de débuter un traitement à rythme hebdomadaire sur un ou deux cycles, puis d’espacer selon l’évolution (Traitements d’acupuncture à Esneux). Une personnalisation thérapeutique est fondamentale, car chaque terrain est unique. Au fur et à mesure du rééquilibrage, l’objectif est de maintenir les bienfaits à long terme.
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Outre l’aspect physique, le SPM est souvent vécu comme une épreuve émotionnelle : irritabilité, crises de larmes, hypersensibilité, anxiété, voire épisodes dépressifs transitoires. La tradition chinoise insiste sur le rôle du Foie, organe de la gestion de l’énergie émotionnelle. Une stagnation du Qi du Foie, sous l’effet du stress ou d’alimentations déséquilibrées, majore l’intensité des symptômes.
L’acupuncture – en ciblant des points comme Taichong (F3) ou Shenmen (C7) – va permettre de libérer ces blocages, favorisant une stabilité émotionnelle, une meilleure résistance au stress, et ainsi une réduction de l’intensité des troubles vécus dans la période prémenstruelle. De nombreuses patientes rapportent une plus grande sérénité, une capacité accrue à prendre du recul et à vivre leur cycle avec davantage d’acceptation.
La réussite du traitement reposera souvent sur une implication active de la patiente dans son hygiène de vie :
L’objectif est d’étendre les bienfaits de l’acupuncture sur la durée et d’aider l’organisme à retrouver son rythme physiologique optimal.
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) reconnaît l’intérêt de l’acupuncture dans le traitement des douleurs chroniques et fonctionnelles, y compris les troubles gynécologiques. Les recommandations actuelles vont dans le sens d’une intégration raisonnée de cette approche aux stratégies de soin classique, notamment pour toutes les femmes chez qui les traitements médicaux sont inefficaces, mal tolérés, ou contre-indiqués.
L’acupuncture, loin d’être une méthode ésotérique, s’impose donc comme un outil validé, respectant l’unicité de chaque femme et ses attentes.
Pour plus de détails sur la gestion naturelle des douleurs mensuelles, lisez également cet article dédié : Acupuncture pour les douleurs articulaires et l’arthrite.
La majorité des patientes observe, dès les premiers cycles de traitement, :
Cependant, comme tout traitement, l’acupuncture comporte ses limites : certaines situations requièrent une prise en charge médicale conjointe, surtout en cas de doute sur une cause organique (endométriose, malformation utérine, etc.). La régularité et la personnalisation du suivi sont aussi essentielles pour en tirer tous les bénéfices.
Parmi les succès rapportés, retenons qu’une prise en charge par les aiguilles – bien que souvent douce et indolore – permet aussi de renouer avec son corps, d’appréhender son cycle avec bienveillance, et de restaurer progressivement l’harmonie naturelle de l’organisme féminin.
En Europe, au Canada ou en Asie, l’acupuncture s’est imposée comme un traitement de choix, plébiscité tant par les patientes que les professionnels de santé formés à la médecine intégrative. Les sociétés savantes, comme la Society of Obstetricians and Gynaecologists of Canada ou la European Society of Human Reproduction and Embryology, intègrent désormais ce volet dans l’accompagnement des troubles gynécologiques fonctionnels.
Le bénéfice principal réside dans la complémentarité : soulagement naturel, amélioration des migraines associées, diminution du stress, et perspectives d’harmonisation générale : chaque femme peut alors reprendre activement le contrôle sur son cycle et ses ressentis.
En choisissant une professionnelle expérimentée comme Katty Lhermitte à Esneux, vous bénéficiez :
Chaque consultation est également l’occasion d’échanger autour de conseils sur l’hygiène de vie, d’adapter les soins à mesure que le cycle évolue, et de renforcer ainsi l’autonomie des patientes dans la gestion de leur santé féminine.
Les aiguilles d’acupuncture sont extrêmement fines (moins de 0,2 mm) et bien posées, elles ne provoquent pas de douleur, mais un léger « picotement » ou une sensation de chaleur, rapidement remplacée par un apaisement.
La plupart des patientes ressentent un soulagement notoire dès les premiers cycles. En règle générale, 4 à 8 séances suffisent pour obtenir un effet durable, puis l’espacement permet d’ancrer le rééquilibrage.
Oui, l’acupuncture peut tout-à-fait s’inscrire en complément de traitements médicaux ou naturels, sous réserve d’un diagnostic médical préalable, notamment en cas de douleurs très intenses ou rebelles.
L’objectif du traitement est justement de réduire l’intensité et la fréquence des symptômes, en agissant sur les causes profondes du déséquilibre, pour limiter la chronicité.
Les contre-indications sont rares : grossesse débutante (certains points à éviter), troubles hémorragiques sévères, allergies cutanées majeures. La praticienne évalue toujours au cas par cas, dans un souci de sécurité et de personnalisation.
Le syndrome prémenstruel et les douleurs menstruelles ne sont plus une fatalité. Adossée à des données scientifiques solides et à une expérience millénaire, l’acupuncture s’impose comme une réponse concrète : naturelle, globale et profondément respectueuse du corps féminin.
En travaillant simultanément la sphère physique, énergétique et émotionnelle, elle offre un espoir réel à toutes celles qui souhaitent vivre leur cycle de façon plus douce, épanouie et autonome. Notre expérience à Esneux – Liège confirme chaque jour la puissance de cette méthode, et l’importance d’une écoute adaptée à chaque femme.
Si vous ressentez le besoin de solutions nouvelles, ou de mieux comprendre l’accompagnement en acupuncture, prenez rendez-vous à Esneux ou poursuivez votre lecture sur les bienfaits de l’acupuncture dans le soulagement des douleurs.
Références scientifiques :
Zhu X, et al. (2011) – Acupuncture for primary dysmenorrhoea: a systematic review. PubMed
Smith CA, Armour M, et al. (2018) – Acupuncture for dysmenorrhoea. PubMed