Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0494 58 17 54
Le sommeil de l’enfant demeure un sujet central pour les parents, tant il influe sur le bien-être de toute la famille. Lorsqu’un enfant éprouve des difficultés à s’endormir ou à maintenir un sommeil réparateur, l’impact est immédiat : fatigue, irritabilité, troubles de la concentration, baisse des performances scolaires et tension accrue dans la vie familiale. Au-delà des causes physiques ou environnementales, nombreuses sont les origines psychologiques qui sous-tendent les troubles du sommeil chez l’enfant et l’adolescent. Détecter ces causes, c’est offrir la possibilité d’une résolution adaptée, respectueuse de l’histoire et des besoins de chaque jeune. Cet article propose de plonger au cœur des facteurs psychologiques qui perturbent le sommeil des enfants, en mettant l’accent sur l’accompagnement psychologique dédié à ce public, et en s’appuyant sur l’expertise disponible auprès d’un psychologue pour enfant.
Chez l’enfant, les émotions ont une influence considérable sur la qualité du sommeil, bien plus qu’on ne le pense souvent. Dès les premiers mois de vie, l’environnement affectif et la capacité à gérer les ressentis émotionnels conditionnent l’endormissement et la stabilité du sommeil nocturne. Qu’il s’agisse de l’enfant d’âge préscolaire ou de l’adolescent, l’angoisse peut occuper une place plus ou moins grande, selon le contexte de vie et la maturité affective.
Chez le jeune enfant, la séparation d’avec le parent, notamment lors du coucher, est un moment délicat. Il n’est pas rare d’observer des manifestations d’angoisse de séparation : crises de larmes, refus d’aller au lit, appels répétés, peurs de la nuit ou des cauchemars. Ces signes traduisent souvent la difficulté de l’enfant à différencier le jour de la nuit ou sa crainte d’être abandonné. Les changements majeurs (déménagement, entrée à l’école, arrivée d’un frère ou sœur) peuvent intensifier cette anxiété et rendre le coucher difficile. Selon les psychologues pour enfants, il est essentiel de rassurer l’enfant avant le sommeil, tout en posant un cadre clair sur les rituels du coucher.
L’anxiété nocturne, fréquente entre 6 et 10 ans, peut également se traduire par la peur des monstres, de l’obscurité ou des voleurs. L’enfant, en plein développement de l’imaginaire, a parfois du mal à faire la distinction entre réalité et fiction, ce qui renforce la persistance d’émotions négatives au moment de dormir. Chez l’adolescent, l’anxiété prend d’autres formes : pression scolaire, conflits amicaux ou familiaux, préoccupations quant à l’avenir. Le stress psychologique s’exprime fréquemment par des ruminations mentales lors du coucher, retardant l’endormissement ou provoquant des réveils nocturnes.
Un psychologue spécialisé enfants et adolescents pourra évaluer la nature de l’anxiété et proposer des stratégies adaptées : apprentissage de la relaxation, techniques de gestion émotionnelle, accompagnement parental. À Liège, des consultations psychologiques offrent une écoute attentive et des outils concrets pour aider l’enfant à mieux comprendre ses peurs et à retrouver un sommeil de qualité, rassurant ainsi progressivement toute la famille.
Face à ces situations, il est capital de différencier une anxiété passagère, liée à une circonstance particulière, et une anxiété plus installée qui peut s’associer à d’autres troubles (dépression, phobie scolaire, troubles obsessionnels). L’observation attentive de l’évolution et de la gravité des troubles du sommeil doit inciter à consulter si la situation s’aggrave ou perdure.
Des études démontrent que l’intervention d’un psychologue pour enfants favorise non seulement le retour à un meilleur sommeil, mais aussi le développement de l’autonomie émotionnelle, primordiale durant la croissance. Les consultations peuvent également intégrer les parents, afin de les aider à adopter une posture rassurante, ni surprotectrice, ni évitante, face à l’expression des peurs de leur enfant.
Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
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Le thème de l’attachement occupe une place fondamentale dans le développement psychologique de l’enfant. La manière dont il s’attache à ses figures parentales façonne sa capacité à se réguler émotionnellement, à explorer le monde et à faire face à l’inconnu, un aspect particulièrement crucial au moment du coucher ou de l’endormissement. Si la relation parent-enfant est marquée par l’insécurité, les ruptures, ou une surprotection excessive, il n’est pas rare que le sommeil en pâtisse durablement.
L’attachement sécure se construit lorsque l’enfant peut compter sur un adulte fiable, cohérent et bienveillant, qui saura répondre à ses besoins sans anxiété excessive de sa part. Ce sentiment de sécurité intérieure permet à l’enfant de tolérer la séparation du soir et d’aborder l’endormissement avec confiance. En revanche, le manque de repères clairs, les parents anxieux, des séparations multiples ou des événements familiaux stressants, peuvent engendrer une instabilité de l’attachement. Ce climat affectif insécurisant s’exprime souvent à travers des troubles du sommeil : difficultés d’endormissement, réveils nocturnes fréquents, régressions (retour au lit parental, énurésie, cauchemars à répétition).
Dans les cas plus complexes, des enfants ayant vécu des situations traumatisantes (maltraitance, divorce difficile, hospitalisation, deuil) présentent fréquemment des troubles du sommeil persistants et importants. La répétition de cauchemars, des accès de panique nocturne ou une peur excessive de s’endormir doivent alerter sur la nécessité d’un accompagnement psychothérapeutique ciblé, guidé par un psychologue formé à l’enfance et à l’adolescence.
Le rôle du parent dans la consolidation d’un attachement sécure demeure primordial – il ne s’agit pas de « tout céder » ou de répondre à la moindre inquiétude durant la nuit, mais de montrer sa disponibilité tout en favorisant l’autonomie de l’enfant. Les rituels du coucher, le contact rassurant (berceuse, câlin, lumière douce), et la cohérence des réactions parentales sont des piliers pour assurer à l’enfant la possibilité de se dire « capable d’affronter la nuit ».
Une prise en charge psychologique à l’aide d’une psychologue pour enfants permet de restaurer la confiance et le sentiment de sécurité intérieure. Des approches thérapeutiques spécifiques, telles que le jeu thérapeutique ou la thérapie de l’attachement, sont efficaces pour aider les enfants à verbaliser leurs peurs et à restructurer des expériences douloureuses du passé, souvent à l’origine des troubles du sommeil. L’accompagnement peut également s’étendre à la guidance parentale pour instaurer de nouveaux rituels rassurants et corriger certaines pratiques éducatives délétères.
Pour les familles vivant en Belgique, un suivi spécialisé dans la relation d’attachement et le sommeil de l’enfant est à la fois accessible et bénéfique. Ce travail intergénérationnel contribue à soulager la charge émotionnelle de l’enfant, tout en redonnant confiance aux parents s’épuisant à trouver des solutions parfois inefficaces. Il s’agit constamment de rétablir un climat de confiance mutuelle, premier pas vers le rétablissement durable du sommeil et de l’épanouissement psychique.
Certains enfants présentent des profils psychologiques ou développementaux spécifiques qui peuvent se traduire par des fragilités face au sommeil. Le tempérament de l’enfant (introverti, hypersensible, anxieux, hyperactif, ou au contraire très réservé) influe directement sur sa capacité à gérer la séparation du soir et la survenue de l’endormissement. L’hypersensibilité, par exemple, expose l’enfant à une perception exacerbée des stimuli : bruits nocturnes, changements d’habitude, émotions ressenties dans la journée… Tout ceci peut engendrer un stress latent qui resurgit au moment du coucher.
Les enfants atteints de troubles neurodéveloppementaux (troubles du spectre de l’autisme, trouble du déficit de l’attention avec/sans hyperactivité – TDA/H, troubles d’apprentissage) sont aussi plus à risque de rencontrer des difficultés d’endormissement, de multiples réveils nocturnes ou des résistances au passage dans le sommeil. Ces particularités se manifestent souvent dès la petite enfance et nécessitent une prise en charge adaptée, souvent multidisciplinaire. Lorsque la cause psychologique du trouble du sommeil est liée à un trouble du développement, il est utile de réaliser une évaluation spécifique, comme un test de QI ou d’autres bilans cognitifs et psychologiques, permettant de mieux comprendre le fonctionnement global de l’enfant.
En cas de précocité intellectuelle (« haut potentiel »), l’enfant possède souvent un rythme de pensée rapide, une imagination débordante et des questionnements existentiels qui s’intensifient à la tombée de la nuit, au détriment d’un endormissement paisible. La rumination mentale, l’anxiété de performance, la peur de l’échec ou le sentiment d’incompréhension sont des freins majeurs à l’endormissement. Chez ces enfants, la consultation psychologique aide à canaliser les pensées envahissantes et à redonner confiance dans le sommeil comme espace de repos, et non de préoccupation.
Dans le cas des troubles de l’attention et de l’hyperactivité, le cerveau de l’enfant peine à ralentir, même au moment du coucher. L’impulsivité, l’agitation motrice ou la difficulté à rester calme nuisent à l’instauration d’un rituel apaisant et à la différenciation claire entre la période d’activité et celle du sommeil. Là aussi, la guidance parentale, la mise en place de routines très structurées, et la gestion des écrans sont des points clés à explorer avec l’aide du psychologue spécialisé.
Les troubles anxieux ou dépressifs liés à des fragilités psychologiques propres à l’enfance ou exacerbés à l’adolescence représentent également un terrain favorable à la spirale des problèmes de sommeil. Il est essentiel de différencier ce qui relève d’une difficulté d’endormissement passagère, liée à un événement précis, de ce qui s’inscrit dans la durée ou s’accompagne d’autres symptômes (retraits sociaux, tristesse, troubles alimentaires, baisse de motivation scolaire ou sociale). À partir du moment où les troubles du sommeil deviennent persistants et touchent négativement la vie de l’enfant ou de sa famille, la consultation psychologique auprès d’experts aux alentours de Liège ou ailleurs s’impose comme un choix éclairé.
L’environnement familial et la manière dont les parents gèrent le sommeil jouent un rôle déterminant dans l’apparition ou l’entretien des troubles du sommeil d’origine psychologique chez l’enfant. Les rituels du coucher, l’attitude face aux pleurs ou aux peurs nocturnes, la cohérence des réponses parentales sont autant d’éléments qui structurent ou déstabilisent la façon dont l’enfant aborde la nuit.
La surcharge d’activité, le rythme effréné de la vie actuelle, la multiplication des écrans ou l’exposition aux informations anxiogènes participent, en Belgique comme ailleurs, à l’augmentation des troubles du sommeil infantiles. Certains schémas éducatifs familiaux entretiennent involontairement le problème. Par exemple, répondre systématiquement par une présence parentale prolongée lorsqu’un enfant ne dort pas, céder à toutes les demandes, ou au contraire, imposer une séparation brusque sans adaptation, peut perturber la sécurité affective nécessaire à l’endormissement autonome. C’est pourquoi une guidance parentale adaptée par une psychologue spécialisée dans l’aide à la parentalité et au sommeil des enfants reste incontournable.
Par ailleurs, les tensions ou conflits intra-familiaux, les séparations, le burn-out parental (pression de la parentalité), sont souvent ressentis – parfois inconsciemment – par l’enfant, venant fragiliser son sentiment de sécurité intérieure. Les enfants perçoivent finement l’atmosphère familiale et, selon leur âge, « s’occupent » des soucis parentaux au détriment de leur propre sommeil.
L’anticipation anxieuse du moment du coucher, la peur d’être seul(e), l’incertitude sur ce qui est attendu de lui avant et pendant la nuit, tout cela génère de l’angoisse chez l’enfant. D’autre part, la tendance actuelle à repousser l’heure du coucher ou à ne pas fixer de limites claires quant à l’utilisation des écrans nuit considérablement à la régulation naturelle du cycle veille-sommeil. Un accompagnement psychologique familial permet de repréciser les rôles, de mettre en place des stratégies simples et efficaces pour (re)trouver un sommeil apaisé : hygiène de vie, consignes claires, soutien émotionnel et esprit de cohérence.
La psychologue pour enfants s’attache également à soutenir parent et enfant dans la verbalisation des émotions, l’apprentissage des techniques de relaxation et la restitution d’une dynamique familiale sereine. Une analyse fine des interactions parent-enfant et des habitudes du quotidien permet bien souvent de lever les blocages, de rétablir la confiance et de garantir une meilleure qualité de sommeil pour l’enfant.
L’intervention précoce, dès les premiers signes de troubles persistants, évite que ne s’installe un cercle vicieux : fatigue, tensions, difficultés scolaires, détérioration de la relation parent-enfant. Dans la région de Liège et au sein de structures spécialisées, il existe des solutions concrètes pour accompagner les parents et enfants vers un meilleur équilibre émotionnel et une nuit régénérante.
Un trouble du sommeil passager survient généralement à la suite d’un événement identifié et disparaît rapidement avec le soutien parental adapté. Si la difficulté de sommeil persiste au-delà de quelques semaines, impacte le quotidien de l’enfant (fatigue, irritabilité, troubles émotionnels) ou s’accompagne d’autres signes (tristesse, anxiété, retrait), il s’agit probablement d’une cause psychologique nécessitant consultation.
L’anxiété stimule l’activité mentale et génère une tension physiologique qui retarde l’endormissement et fragilise le sommeil profond. Les enfants, n’ayant pas encore toutes les compétences pour gérer seuls leurs émotions fortes, expriment fréquemment ce stress au moment du coucher.
Il est recommandé de consulter un psychologue pour enfant lorsque les troubles du sommeil durent plus de trois semaines, perturbent la vie familiale, scolaire ou sociale de l’enfant, ou paraissent liés à une souffrance émotionnelle non résolue. Une prise en charge rapide améliore nettement le pronostic du trouble.
Oui, l’implication de la famille favorise la compréhension globale des difficultés et permet de modifier certains schémas éducatifs ou habitudes perturbantes. Le travail en équipe parent-enfant, avec l’aide d’un professionnel, optimise les résultats et rétablit rapidement un sommeil de qualité.
Benoit D. & Zeanah C.H., "Disorders of Attachment and Social Engagement", Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry, 2003. Résumé : Cet article détaille l’impact des troubles de l’attachement sur le comportement et le sommeil des enfants.
Owens J.A., "Sleep disorders and attention-deficit/hyperactivity disorder", Current Psychiatry Reports, 2008. Résumé : L’auteur met en avant la prévalence élevée des troubles du sommeil chez les enfants présentant un TDA/H.
Sadeh A., "Sleep and anxiety disorders", Sleep Medicine Clinics, 2015. Résumé : Revue des liens bi-directionnels entre troubles anxieux et difficultés de sommeil en pédiatrie.
Meltzer L.J., "Clinical Management of Behavioral Insomnia of Childhood: Treatment of Bedtime Problems and Night Wakings in Young Children", Behavioral Sleep Medicine, 2010. Résumé : Synthèse des facteurs comportementaux et psychologiques dans les troubles du sommeil de l’enfant et recommandations thérapeutiques.